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Messages

Affichage des messages du octobre, 2017

L'affaire Rozon

Gilbert, c'est fi-ni...!

Le deuxième sexe et "l'envie du pénis"

Simone de Beauvoir espérait que son ouvrage phare,  Le deuxième sexe , paru en 1949, soit un jour désuet. Or il n'en est rien. Le premier sexe occupe toujours la première place, cruciale, fondamentale, primordiale et durement négociable, celle du vrai pouvoir, décisionnel, politique, et ultimement socio-économique. C'est le cas de nombreuses institutions québécoises, conseils d'administration, grandes entreprises, tout comme à l'Assemblée nationale du Québec, où les femmes occupent moins de 30% des sièges,  28,8% pour être précise . Justin  Trudeau, pour sa part, prétend appliquer la parité, mais dans les faits, le gouvernement canadien est loin d'avoir atteint l'équité salariale, alors que  la hausse salariale des médecins spécialistes , elle, ne se fait jamais attendre. Certains expliquent cette perte de croissance de la représentation féminine au Québec, observée entre 2009 et 2015, par une montée de la droite, en plus de la corruption au sein du Parti li

La pauvreté, ça use, ça use...

La pauvreté, ça use, ça use...  La pauvreté, ça use les souliers Et comment. D'une part, parce qu'on les achète déjà usagés, dans les friperies de ce monde de surconsommation et le Village des Valeurs du quartier - qui a grandement augmenté ses prix ces dernières années, soit dit en passant - « Quoi! Douze piasses pour cette guenille?!  Come on!  ». Mais aussi,  c'est incontestable, les pauvres marchent. Ne possédant pas de voiture, de vélo ou même, dans plusieurs cas, de carte de métro - plusieurs n'ont pas les 83$ à la fin du mois -, on marche pour aller à l'épicerie du coin, on courre aussi après les spéciaux... « Bon, check l'autre quétaine avec sa circulaire, pfft! » Mais la pauvreté, j'ai remarqué, ça use également l'âme. Même que je ne me reconnais plus, parcelle de moi-même, piètre reliquat de ce que j'étais auparavant. C'est ce lourd sentiment d'impuissance acquise qui, à la longue, rogne les restes d'optimisme et d'

La ministre Joly fait son cinéma

Les taxes s'appliquent généralement à tout le monde, mais le gouvernement canadien a décidé de faire exception avec le géant américain Netflix, un non-sens décrié non seulement par tous les acteurs de la culture, mais également par les citoyen.nes. Faites part de votre mécontentement en écrivant à madame Mélanie Joly , ministre du Patrimoine canadien. Vous manquez d'inspiration? Vous pouvez utiliser ce texte. Taxes sur Netflix svp! En 1952, lorsque la télévision arriva dans les foyers canadiens, le gouvernement canadien usa de différents subterfuges pour contrer l'invasion culturelle américaine, notamment par la danse - quoi de mieux que le langage non-verbal pour rejoindre les deux solitudes d'un océan à l'autre (voir  Je me souviens... de Ludmilla Chiriaeff ). Aujourd'hui, 65 ans plus tard, le gouvernement canadien ouvre toute grande la porte à cette même invasion culturelle en privilégiant Netflix au détriment des entreprises locales, une concurrence