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Messages

Affichage des messages du février, 2018

Scandale culturel - dossier

S’il s’agissait d’une compagnie minière, on parlerait de contamination des sols, de pollution de l’air et des rivières, d’exploitation des femmes, etc. Mais puisqu’il est question d’une compagnie de ballet, on y voit que du feu, des tutus et d’étincelantes paillettes. Voici l’histoire (inachevée) d’une institution québécoise élitiste et racoleuse qui ravage notre culture, tout en recevant des fonds publics. Bienvenue au pays d’Oz. La mise en scène, ou, les coulisses du sous-financement culturel  Le récit débute peu de temps après le tsunami économique provoqué par les bandits de Wall Street : « … au beau milieu de la récession qui suivit la crise de 2008, Raymond Bachand se fit le promoteur d’une nouvelle "révolution culturelle". Rien de moins! Celle-ci visait le rapport entre le citoyen et l’État et consistait d’abord à habituer le premier – car la culture est beaucoup une question d’habitude – à exiger moins du second pour qu’il développe le réflexe de chercher du

Actrice de changement...

Année électorale, ce serait beau que tout le monde en parle. Mobilisation citoyenne Selon le sondage CROP de 2015, 70% des Québécois.es sont en faveur à l'adoption d'un mode de scrutin proportionnel qui assurerait une meilleure représentation citoyenne. Pour en savoir plus - s'informer, partager, participer, s'impliquer, contribuer, etc. -, visitez Chaque voix compte  ou encore  Mouvement démocratie nouvelle (MDN), qui milite depuis plus de 15 ans, regroupant organismes et citoyen.ne.s de toutes allégeances défendant le droit à une représentation juste et équitable. Actrices et acteurs de changement, parlons-en.

Honte et abus de pouvoir... nous aussi

Plusieurs ont pris conscience ces derniers mois, et c’est tant mieux, du sentiment de honte avec lequel doivent composer les victimes d’agression sexuelle et d’abus de pouvoir, femmes et hommes, et ce, pendant des années, voire des décennies, vivant plus souvent qu’autrement dans le silence et l’isolement, faute, entre autres, d’accompagnement adéquat. De là, une question légitime a été soulevée maintes fois : pourquoi ce lourd sentiment n’est-il pas porté par les agresseurs plutôt que par les victimes? La honte étant par définition un « sentiment d’abaissement, d’humiliation » résultant « d’une atteinte à l’honneur, à la dignité », c’est donc la victime qui encaisse l’affront, en plus de la confusion, du moins jusqu’à une possible reprise de son pouvoir, après quoi, peut-être, les rôles s’inverseront enfin, comme on l’a vu récemment dans le procès de l’ex-médecin américain Larry Nassar, reconnu coupable d’agressions sexuelles sur des centaines de jeunes filles , devenues, ma foi,